Triaud fustige les Girondins : "absents, instables, inconstants"

Le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a parlé de honte après la claque reçue dimanche contre Caen (1-4), fustigeant l'attitude de ses joueurs "absents, instables, inconstants" dont il attend une réaction dès le prochain match.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Q: Vous éprouvez de la colère, de la honte ?

"De la honte surtout. J'ai l'impression que l'équipe est restée au vert, on a oublié de sortir de l'hôtel, ils y sont encore probablement car je ne les ai pas
vus. On a été mangé, physiquement, dans l'envie. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment car je les ai vu sortir du vestiaire un par un, même pas en groupe, en marchant, à deux à l'heure. Je me demandais combien de temps ils allaient mettre pour rejoindre le terrain. J'ai bien vu que l'on n'était pas dans le coup, pas prêt pour un combat. J'ai rien vu, une équipe absente. C'était difficile à prévoir car on était plutôt sur une bonne période. A croire que l'on n'a pas pris cette équipe de Caen au sérieux. Et on a laissé trop de forces, trop d'envie à Liverpool, et on est revenu avec les batteries vides peut-être, je ne vois que ça.
Dans un match comme celui-là, avec une possibilité de faire un petit rapproché au classement, on rentre avec une envie, un enthousiasme, une préparation mentale, une concentration autre que ceux que j'ai vus. C'est une soirée totalement off".


Q: L'automne bordelais est décidément compliqué

R: "Le foot est compliqué. On vit des moments pénibles, insupportables, on n'est pas les seuls, ça ne nous soulage pas pour autant. Mais pour des dirigeants qui se battent, des actionnaires qui se battent, des entraîneurs qui travaillent, c'est frustrant de voir que des fois on est obligé de subir assis dans la tribune des matches comme celui que l'on a subi ce soir. Mon naturel optimisme me ferait penser que c'est plutôt un accident. La claque est tellement grosse, c'est trop gros pour être définitif et permanent. J'espère que les garçons retiendront la leçon".


Q: Êtes-vous inquiet ?

R: "Quand tu prends quatre pions à la maison, t'es inquiet, de là à être... Non. Je garde confiance dans ces garçons, j'espère qu'ils vont réagir, c'est un peu ce qui est frustrant car ils vont être capables de réagir sur le prochain match, j'en suis sûr, ils vont le faire et on va dire pourquoi ils ne l'ont pas fait sur ce match. Parce qu'on est comme ça, instables, inconstants et en dents de scie. On joue sur un train de sénateurs et contre des garçons qui sont morts de faim, cela se paye cash".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information