Une soixantaine de pompiers ont pu circonscrire l'incendie vers 15h30, qui s'était déclenché deux heures plus tôt dans un entrepôt de bus privés, ce lundi dans la zone de fret à Bruges en Gironde. 80 personnes ont été évacuées. Une épaisse fumée noire et âcre était perceptible.
Les 3000 m² de l'entrepôt de l'entreprise SA Bacqueyrisses sont partis en fumée ainsi que six bus qui y était garés.
80 personnes avaient été évacuées dés le déclenchement du sinistre dont 40 employés de l'entreprise qui y travaillaient au moment du sinistre.
D'après le directeur commercial, Christophe Dieda, l'incendie se serait déclenché dans l'atelier de réparation des bus, en carrosserie, au moment d'une soudure. Une explosion aurait ensuite propagé l'incendie.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons et la chronologie des faits qui ont amené à cet incendie qui n'a fait heureusement aucune victime.
Regardez le reportage d'América Lopez et Thierry Julien.
Difficile à éteindre
Quatre fourgons, trois lances et une soixantaine de sapeurs pompiers venus des caserne d'Ornano et de Bruges avaient été envoyés sur place pour éteindre l'incendie.L'intervention des pompiers dans un tel environnement, avec notamment la présence d'essence dans les réservoirs, a nécessité quelques précautions. De même que les risques d'effondrement de la structure métallique de l'entreprise qui ont forcé les pompiers à intervenir à distance et avec des moyens particuliers (mousse).
Par mesure de précaution et à causes des fumées épaisses, l'accès à la rocade a été fermé.
D'après les témoignages sur place, la fumée noire est accompagnée d'une forte odeur probablement due à la combustion du bâtiment et des hydrocarbures...
Une forte odeur se dégage de la zone de l'incendie à #Bruges #Gironde pic.twitter.com/EJmR9QsSB8
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) September 14, 2015
L'entreprise SA Bacqueyrisses, qui à des antennes à Pau, Toulouse et Rochefort, est présente à Bruges depuis 90 ans. Le bâtiment détruit par l'incendie datait d'une quinzaine d'année.
Les 40 employés pourraient être dirigés vers les autres sites pour éviter un éventuel chômage technique.