Higelin, Souchon, Noah et Omar Sy fêtent 30 ans de Francofolies à partir de ce jeudi soir. Avec Lavilliers, Voulzy, Nolwenn, Zaz, la grande famille de la chanson française vient célébrer la mémoire de Jean-Louis Foulquier.
Depuis mercredi les préparatifs de la fête ont démarré. Sur scène, Jacques Higelin, Alain Souchon, Yannick Noah, Zaz se succèdent pour répéter "Les copains d'abord", la soirée en forme de double hommage aux 30 ans du festival et à son fondateur Jean-Louis Foulquier, disparu en décembre dernier.L'homme de radio avait réalisé "un rêve d'enfance" en 1985 avec la première édition de ce festival qui alliait ses trois amours : sa ville natale, la fête et la chanson. Trente ans plus tard, les "Francos" sont devenues une des manifestations les plus emblématiques de l'été et le baromètre de la santé de la musique francophone dans toute sa diversité.
Les Francofolies ont un charme particulier pour ceux qui s'y produisent. Alors que dans les autres festivals, les artistes grimpent dans leur bus sitôt leur concert achevé, ici vacanciers et festivaliers peuvent les croiser attablés à la terrasse des cafés bien après que le rideau soit tombé.
Tous ceux qui seront sur scène ce jeudi soir ont une histoire à raconter avec les Francos. Comme Véronique Sanson, qui y avait donné un concert devenu mythique en 1989. "Je jouais avec un orchestre symphonique. Toutes les partitions des musiciens s'étaient envolées. Ils ont terminé le concert en jouant par coeur, à l'oreille. Aux Francofolies, il faut jongler avec les éléments", s'amuse-t-elle.
Nolwenn Leroy confie "avoir pleuré" quand elle a appris qu'elle était programmée pour la première fois et Zaz, une des révélations du festival, avoue que c'est la seule scène où elle "ressent une pression". Au delà de cet anniversaire, nombre d'artistes présents ce jeudi soir se disent très émus à l'idée de rendre hommage à Jean-Louis Foulquier
Et pour se souvenir d'un moment exceptionnel, voici la captation d'une chanson de Véronique Sanson filmée lors d'un concert en 1989. Elle y interprète "On m'attend là-bas".