Un Rochelais de 30 ans avait fait, dans le cadre de l'état d'urgence, l'objet d'une assignation à résidence depuis le 15 novembre. Il retrouve sa pleine liberté.
Ce salarié d'une entreprise de téléphonie avait dès le lendemain de son assignation à résidence contesté cette mesure administrative.
Dans le journal Sud Ouest du 17 décembre, le trentenaire indiquait, entre autre : « Je condamne fermement les attentats. L'islam que je prône, c'est qu'on ne tue pas les gens […] Daesh, c'est l'ennemi de l'islam et du monde entier. » Il s'était converti à l'Islam en 2006.
Imbroglio administratif
L'homme était sous le coup d'une assignation à résidence depuis le 15 novembre. Or deux arrêtés ont été pris : un le 15 novembre et un le 25 novembre. Le TA de Poitiers a annulé le premier arrêté au motif qu'il ne justifiait pas d'une radicalisation de l'intéressé susceptible de constituer un danger pour la sécurité publique.
Mais le second arrêté, pris en vertu de la nouvelle loi du 20 novembre, s'était substitué au premier et n'avait pas été attaqué. La mesure d'assignation restait donc valide.
Il a été abrogé le 7 janvier par le ministère de l'Intérieur. Et donc, l'homme retrouve sa liberté.