La mort par asphyxie est l'hypothèse privilégiée par les médecins-légistes qui ont examiné le corps d'Alexia, l'adolescente de 15 ans disparue le 1er février et dont le corps a été retrouvé jeudi caché dans un trou près de son lieu de disparition sur l'Ile d'Oléron.
Cette information a été confirmée aujourd'hui par une source proche de l'enquête, même si Le Parquet de La Rochelle a toutefois souligné dans un communiqué que "les analyses anatomo-pathologiques indispensables pour connaître les causes de la mort de la jeune Alexia Silva Costa sont toujours en cours" et "donc encore inconnues en l'état actuel d'avancement des expertises".Le corps de l'adolescente avait été retrouvé le 10 mars vers 14H00 dans un trou d'eau, dans un parc forestier de la commune de Saint-Trojan-Les-Bains (17) lors d'un nouveau ratissage mené par les gendarmes mobiles dans le sud de l'île, où la jeune fille avait disparu le 1er février. Le cadavre était dissimulé "avec beaucoup de soins, sous des végétaux, rendant ainsi sa découverte particulièrement difficile", avait indiqué le Parquet au lendemain de la découverte.
Une autopsie pratiquée vendredi à l'Institut médico-légal de Poitiers a permis de constater, selon des conclusions provisoires, que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles". Alexia Silva Costa avait été vue pour la dernière fois alors qu'elle quittait le Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron (Cepmo), établissement où elle était scolarisée en seconde.
Seul le sac et la bicyclette de la jeune fille avaient été retrouvés au Cepmo, implanté dans un parc forestier clos de 16 hectares, qui abrite aussi un foyer médicalisé pour handicapés, entre dunes et pins, au bord du bassin de Marennes-Oléron. Les recherches, dans les jours suivants, avaient notamment mobilisé une quarantaine de gendarmes, une centaine d'élèves-gendarmes, quelque 200 habitants de l'île, un hélicoptère et des maîtres-chiens.
L'enquête, d'abord ouverte pour disparition inquiétante, avait été requalifiée quelques jours après en enlèvement et séquestration, puis après la découverte du corps une information judiciaire, jointe à la précédente, a été ouverte pour homicide volontaire.