C'est LA carte postale de l'île de Ré, ce lieu symbolise presque lui seul ce territoire particulier. Il était en compétition récemment pour être élu par les téléspectateurs "village préféré des Français". Vous avez sans doute la réponse. Mais connaissez-vous son histoire ? Petite leçon.
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Le clocher d'Ars-en-Ré est peint. Peint en noir et blanc. Oui, ça, on le sait. Mais pourquoi au fait ? Les guides de l'office de tourisme de la ville vous diront que c'est un amer pour les marins. Un terme poétique mais un peu obscur pour qui ne maîtrise pas le vocabulaire maritime. Jacques Boucard, Rétais et historien amateur, nous résume l'histoire de cette tradition, assez récente, et brève, finalement. Décidée par l'Etat dans le courant du XIXe siècle, cette politique de visibilité de points remarquables à terre complète l'équipement de notre littoral en phares et en cornes de brume, et sert donc de filet de sécurité aux marins pêcheurs.
Anecdote de tournage
Vous l'avez aperçu dans le reportage, nous avons recouru aux services d'un propriétaire de bateau pour approcher le clocher d'Ars, version maritime. Il a bien sûr fallu
s'adapter aux marées. Rendez-vous à la Flotte vers 16h30. Départ en longeant l'île par le Nord... L'un des passagers, Michel, était assez pessimiste quand au court délai que nous avions pour effectuer cet aller-retour. Le propriétaire du bateau, Patrick, était lui plus tranquille. Bref, le tournage se déroule, moteur coupé, bateau amarré pour les interviews. Le trajet retour démarre,
nous demandons une allure modérée pour pouvoir mettre en boîte quelques images sans trop de secousses... Plongé dans de grandes discussions avec Jacques, notre historien local, qu'il voulait rencontrer depuis longtemps, Patrick est à l'arrière et ne fait pas corriger pas la vitesse. Et
l'heure tourne, 20 heures passées, la profondeur affichée sur l'écran se réduit. Le port de la Flotte est en vue et le compteur tombe dans les centimètres ! Le capitaine reprend la barre, accélère.
Nous voilà tous serrant les dents... 0,3 mètres au-dessus du fond... 0,1... 0.0 !!! La peur d'être tous coincés sur la vase, à plusieurs dizaines de mètres des pontons, nous saisit. Quelques regards échangés, quelques mètres gagnés... Le bateau frotte contre quelque chose : c'est le quai. Le capitaine quitte son poste pour l'amarrage, les sourires reviennent. Ça fera un souvenir de plus !