Après la mort mi-septembre de six personnes dans un camping de l'Hérault, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal veut passer au crible les mesures de sécurité dans quelque 2.200 campings exposés à de tels risques en France. 350 sont concernés en Charente-Maritime.
Ségolène Royal vient d'écrire aux préfets pour leur demander de "vérifier le respect des prescriptions d'information, d'alerte et d'évacuation", et "la bonne prise en compte du caractère inondable" dans les campings de leurs départements.En cas de vigilance-crues de niveau rouge, "l'évacuation" des campings situés le long des cours d'eau concernés devra être engagée sans délai". La ministre de l'Ecologie a également appelé les préfets à signaler, dans un délai d'un mois après la parution de la circulaire, les cas pour lequels il serait impossible d'adopter des mesures d'alerte et d'évacuation, et dès lors, "d'examiner une éventuelle fermeture administrative".
Une enquête en 2013 de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) avait recensé 9.233 campings dont 5.481 à risques (tous risques naturels et technologiques -comme les risques industriels- confondus). Parmi eux, 2200 sont concernés par des risques de submersion ou de crues rapides, selon le ministère de l'Ecologie. C'est le cas en Charente-Maritime où la présence du littoral peut également présenter des risques de submersion.
Explications de Christine De Ponchalon.
Commentaire : Christine de Ponchalon. Images : FranceTV