En cas de sortie sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne, les contrôles au départ et à l'arrivée de l'aéroport de La Rochelle pourraient devenir plus contraignants.
A l'aéroport de la Rochelle Ile de Ré, le 6ème de Nouvelle Aquitaine et le 1er de Poitou Charentes, plusieurs lignes desservent la Grande-Bretagne. Alors, le risque d'une sortie dure de l'Union européenne présente quelques inquiétudes. La croissance du trafic passagers pourrait ralentir.
Un brexit dur rétablirait aussi les frontières avec le Royaume-Uni. Conséquence : les conditions d'embarquement et de débarquement deviendraient plus contraignantes.
"On a aujourd'hui pour les passagers un controle du passeport, explique Thomas Juin, directeur de l'aéroport La Rochelle-Île de Ré. Demain, ce sera sera 6 ou 7 étapes qui vont consister à questionner les passagers, prendre une empreinte digitale et ouvrir les bagages."
Les controles plus stricts et sans doute des billets plus chers pourraient décourager les Britanniques à faire le voyage.
Une telle situation est considérée avec une certaine inquiétude par les acteurs du tourime. Les Anglais représentent la première clientèle étrangère de Charente Maritime et dépensent des sommes importantes lors de leurs séjours.
Les acteurs de l'économie locale veulent trouver des solutions pour faciliter la venue des Britanniques.
En attendant, à La Rochelle, l'aéroport envisage de s'agrandir pour absorber les files d'attente et permettre aux douaniers d'effectuer facilement les futurs contrôles.
Reportage d'Alain Darrigrand avec des images d'Archives
Intervenants : Thomas Juin, directeur de l'aéroport La Rochelle-Île de Ré - Stéphane Villain, président de Charentes Tourisme, vice-président du Conseil départemental 17
