Avec de grandes quantités d'eau à chauffer, et à oxygéner, l'Aquarium de La Rochelle est un gros consommateur d'énergie. Comme de nombreuses entreprises, la structure doit faire face à l'explosion des tarifs. Sa transition énergétique, entamée il y a plusieurs années, lui permet d'amoindrir le choc.
Quelle que soit l’affluence, l'aquarium de La Rochelle fonctionne en continu. 80% de son énergie consommée l'est pour le vivant : les 600 espèces présentes dans les bassins.
Et forcément, les coûts, eux, s’envolent : entre 50 et 150% d’augmentation.
Des pompes dernier cri
Au cœur de l’édifice, dans la salle des machines, des pompes à eau oxygènent et filtrent les 82 aquariums. Elles tournent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Elles ont été reçues la semaine dernière
On a étudié pendant six mois avant de les choisir. Ces nouvelles pompes devraient consommer un petit peu moins, avec le même débit d’eau. Mais ce dont on s’aperçoit, c’est qu’en multipliant les économies par organe qui tourne tous les jours et toutes les heures, en cumulé, ça représente beaucoup d’énergie à la fin de l’année !
Matthieu Coutant, Directeur général Aquarium de La Rochelle
Un pilotage pointu
Et c'est connu, les petits ruisseaux, font les grandes rivières... L’aquarium a ainsi débuté sa transition énergétique il y a 10 ans.
Par l’éclairage d’abord... Cet investissement dans du matériel plus performant (des leds ont remplacé les spots) a fait baisser la consommation de 28% au total.
On a ce qu’on appelle aujourd’hui une gestion technique centralisée. On pilote tous les points de l’aquarium et ça, on s’aperçoit qu’aujourd’hui, c’est quelque chose de demandé dans les rénovations. On vous dit "Commencez par connaître ce que vous consommez avant de vous intéresser à la diminution"
Matthieu Coutant, Directeur général Aquarium de La Rochelle
Avec la crise énergétique et ses conséquences sur les coûts de fonctionnement, l’aquarium de La Rochelle compte franchir un nouveau cap d’ici quelques années : produire sa propre énergie.