La cour administrative d'appel de Bordeaux s'est donné un mois pour répondre à la nouvelle demande de déclassement du plateau nautique de La Rochelle. Des propriétaires de terrains avaient saisi le tribunal administratif de Poitiers et ils avaient été déboutés.
Le site du plateau nautique de La Rochelle suscite la convoitise. Dans une ville touristique où les prix de l'immobilier sont élevés, ce lieu pourrait être idéal s'il s'ouvrait à l'habitat. Mais pour cela, il faudrait un déclassement du site. Le tribunal administratif de Poitiers qui avait été saisi en 2017 avait débouté les 8 demandes de déclassement venant de propriétaires. 4 des requérants ont décidé de faire appel, c'est cette affaire que la cour administrative d'appel de Bordeaux a examiné ce matin. Elle rendra sa décision d'ici un mois.
Ceux qui militent pour le déclassement du site évoquent des problèmes de sécurité et de nuisance pour les habitations et dénoncent la présence d'un élévateur de bateaux qui n'est utile que pour le chantier Fountaine-Pajot selon eux, des allégations que réfute formellement le maire de la Rochelle et qui lui ont fait perdre son sang-froid face à une journaliste de France 3 Poitou-Charentes.
Les partisans du maintien du plateau nautique en zone d'activité industrielle se disent persuadés que c'est la valeur des terrains, une fois constructibles, qui serait la principale motivation.
Explications avec ce reportage de Mary Sohier, Sébastien Hondelatte
Intervenants : Jean-Luc Boudon, plaignant et propriétaire d'une entreprise. Nicolas Chanteloup, patron d'un chantier. Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle et président de la Communauté d'agglomération.