La fusion entre Alstom et le groupe allemand Siemens inquiète les salariés et les syndicats du site Alstom d'Aytré près de La Rochelle. Ils attendent des réponses de leur direction sur l'avenir du site rochelais et sur l'emploi.
Une communication officielle sur les conditions sur la prise de contrôle de Siemens sur Alstom sera faite aux salariés d'Aytré demain jeudi à midi. En attendant, beaucoup de questions restent en suspens et l'inquiétude s'installe chez les employés.
"C'est inquiétant parce que le conseil d'administration va être composé de six membres de Siemens et seulement cinq d'Alstom et que le principal actionnaire, Siemens, sera majoritaire à 50,5% donc c'est difficile d'être rassuré.
L'actuelle direction d'Alstom tente cependant de donner des gages sur les conditions de la fusion des activités ferroviaires avec Siemens. L'actuel PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, qui dirigera le futur groupe Siemens-Alstom basé en France, se veut rassurant notamment sur l'emploi et assure que "le TGV ne passe pas sous pavillon allemand".
Alstom et Siemens ont justifié le regroupement de leur activités ferroviaires par la montée en puissance d'une forte concurrence internationale notamment chinoise mais la prise de contrôle par le groupe allemand suscite des critiques et des craintes sur l'emploi dans les usines d'Aytré mais aussi de Belfort.
Les réactions recueillies sur le site Alstom d'Aytré par Laurence Couvrand, Pascal Epée et Olivier Pallas :