Jeux Paralympiques 2024 : le retour des collégiens chanceux de Marans qui ont vécu les épreuves à Paris

Les Jeux ont fait rêver la France entière (Olympiques et Paralympiques). Et certains ont eu la chance de les vivre au plus près, comme des collégiens de Marans, en Charente-Maritime. La rentrée était d'autant plus belle pour eux.

Depuis leur retour en classe... ils ne parlent que de ça.

Quand on y était, ça nous prenait aux tripes même quand ce n’était pas forcément les français que l’on voyait jouer.

Anna

collégienne

"Le soir, quand j’appelais ma famille pour leur raconter, je leur envoyais une photo à chaque fois que j’allais voir une épreuve différente", rajoute Camille.

Cassandre, Camille ou encore Anna, ils sont 170 chanceux à avoir vécu une expérience unique, celle d’assister aux jeux paralympiques de Paris pendant trois jours. Alors évidemment, à la rentrée, difficile de ne pas fanfaronner.

"On a fait des ola au Stade de France" se remémore Cassandre. "On était au pied de la tour Eiffel, alors pour une première fois à Paris, je n’aurais pas rêvé mieux" renchérie Camille.

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{} ©France télévisions

Si les joueurs de cécifoot ont réalisé l’exploit d’être sur le toit de l’Olympe, Charlie et ses amis pourront dire "je les ai vus jouer" Et ça, ce n'est pas rien.

Quand j’ai vu les joueurs de cécifoot jouer, je me dis wouahou !

Charlie

collégienne

"Moi qui fais du foot et qui parfois ai du mal à jouer quand je les vois mettre des petits ponts, des dribbles ou des frappes, je me dis waouh comment font-ils, c’est exceptionnel", s'émerveille Charlie.

Les compétitions les ont impressionnées, mais pas seulement. Les sites étaient majestueux, y compris aux yeux des professeurs qui les accompagnaient.

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Pour ces adultes, l’objectif, en plus de profiter, était de véhiculer les valeurs de l’Olympisme chez les élèves comme le respect de l’adversaire, mais pas seulement.

"Cela a une réalité dans notre propre collège, parce que chacun a ses différences, on a aussi des handicaps à notre mesure ici, explique Mathieu Costa, directeur de l’établissement. On est porteurs de difficultés parfois et l’idée est d’œuvrer pour faire face ou en tout cas dépasser ça et ne pas se laisser enfermer par ses difficultés".

Professeurs, élèves ou intendants, tous se souviendront de cette occasion en or. Celle de la découverte des Jeux Olympiques et de la création de souvenirs impérissables.

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