Marathon de La Rochelle 2023. Hamid Belhaj, expert marathonien, nous donne quelques conseils sur les difficultés du parcours, conditions météo...

Une semaine avant le Marathon de La Rochelle, qui aura lieu le dimanche 26 novembre, l'expert charentais Hamid Belhaj dévoile ses astuces et met en garde les coureurs face aux difficultés qui les attendent le jour de la course (profil de la course, parcours, conditions météo...)

Quelles sont les difficultés du tracé de ce marathon ?

Hamid Belhaj : Le parcours n’a globalement pas changé cette année. Les difficultés sont toujours les mêmes. Il y a d’abord le faux-plat montant sur l’avenue du général Leclerc et l’avenue Edmond Grasset sur la première boucle. Elle est amplifiée sur la deuxième boucle parce que l’on est au 30ᵉ kilomètre, et c’est là que le marathon commence. Les gens pourraient éventuellement se "frapper le mur" à ce moment-là. C’est une portion du parcours très épuisante psychologiquement.

D’autre part, lorsque l’on arrive près de la plaine des Jeux Colette Besson, jusqu’à l’avenue du maréchal Juin (le long du stade Marcel Deflandre), c’est un vrai casse-pattes, car c'est une portion du parcours qui est terrible. Comme on dit dans le jargon, elle fait vraiment "mal à la gueule".

L’autre dernière grosse difficulté est celle de l’allée du Mail. Sur la deuxième boucle, on est aux alentours du 39ᵉ et 40ᵉ kilomètre, c’est à ce moment-là qu’il ne faut rien lâcher et qu’il faut s’accrocher. Je conseille aux gens de garder une concentration maximale.

CARTE - Marathon de la Rochelle 2023

Qu'en est-il des conditions météorologiques ?

Hamid Belhaj : La difficulté majeure de ce marathon est la météo. La plupart du temps, il fait froid. Sur certaines éditions, on a pu avoir du froid, de la neige et de la pluie. Dans un premier temps, il faut bien s’échauffer pour partir avec un rythme assez correct. Il faut se couvrir aussi avant le départ de la course : on peut mettre un poncho ou un grand sac-poubelle afin de garder le corps au chaud.

Après l’échauffement, on peut prendre une veste que l’on enlève à partir du troisième, quatrième ou cinquième kilomètre et que l’on donne à ses proches. Pour la tenue, je conseille de porter un t-shirt à manches longues ou à manches courtes avec des manchons. Il est possible également de porter un cuissard, pour protéger les fessiers et garder une chaleur corporelle assez correcte.

Auriez-vous une astuce ou un conseil à donner avant le jour de la course ?

Hamid Belhaj : Le plus important, c'est de se reposer pour arriver avec le plus de jus possible. Le marathon se gagne à la récupération, à la concentration, et surtout avoir de l'énergie. La semaine avant le marathon, il n'est pas nécessaire de faire de séances très dures afin de ne pas puiser dans mes réserves et dans mon influx nerveux.

Ensuite, il faut bien s'alimenter, beaucoup s'hydrater et rester au chaud. Il ne faut pas arriver avec un déséquilibre hydrique, il faut boire énormément. La veille de la course, je conseille un réveil musculaire d'une vingtaine de minutes, sur un kilomètre, avec une bonne allure, pour réveiller son corps.

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