Marathon de La Rochelle : retour sur la course, dans le flot des coureurs et avec leurs meilleurs supporters

Ce dimanche 27 novembre, 6.300 coureurs étaient au départ de la 31e édition du Marathon de La Rochelle. Un parcours de 42km en plein centre-ville, sous les chaleureuses acclamations du public.

Dès les premières lumières du jour, des coureurs avalent déjà quelques kilomètres dans les rues de La Rochelle, ce dimanche matin, avant même le lancement du marathon. Des footings pour chauffer les muscles. À deux pas de la ligne de départ, les sportifs sautillent et enlèvent un à un leurs vêtements, pour retrouver l’attirail du marathonien : short et tee-shirt pour la plupart, même à moins de 10 degrés. La course, ça réchauffe. 

De l’autre côté des barrières, chez les supporters, le froid est plus saisissant. "On a plus de doigts", commente Isabelle Vaubourdolle, venue soutenir son mari, pour qui il s’agit du tout premier marathon. "Pas facile de débuter à 48 ans !", ajoute-t-elle. Alors, il était hors de question de rater ça : "c'est important de le soutenir". Elle l’encourage donc avec famille et amis, fraîchement débarqués de sud-Vendée pour elle et d’Angers pour eux.

Des retrouvailles sportives et familiales

9h00 : le coup de pistolet est tiré par le starter. Sous les applaudissements vigoureux de la foule, les sportifs se lancent dans l’épreuve, et les quais Durand et Maubec se vident en un temps record des 6.300 inscrits. Ni une ni deux, le lieu est repris d’assaut par les supporters qui cherchent l’emplacement le plus stratégique. Plan à la main, la famille Coutin débat de son futur positionnement. Il s’agit de trouver l’endroit parfait pour que le père, Christophe, prennent le relais du fils, Pierre.

Ensemble, ils participent en duo au marathon : chacun parcourt à peu près 21 km et ils échangent de rôle au milieu de la course. "C’est un moment de retrouvailles, à la fois familiale et sportive", explique le patriarche. Pour l’équipe, pas de préparation spécifique pour cette dernière course de la saison. Juste une petite mise en condition psychologique : "avant de démarrer, il faut réussir à se détendre au maximum. Il restera toujours un peu de stress, mais c'est du bon". L’objectif est de faire la course en moins de quatre heures.

Une application web pour suivre les coureurs

Pendant ce temps, les marathoniens défilent et les écarts se creusent. Certains supporters zieutent leurs portables. Ici, quasiment tout le monde a installé l'applications Chronocourse ou Imagina. Grâce à une puce incrustée aux dossards des coureurs, il est possible de les géolocaliser et de déterminer leur allure. Pratique pour repérer les heures et lieux de passage. "Mon mari sera là dans moins d'une minute", décompte précisément une fan. 

S’il y en a bien quelqu'un qui a toujours l'œil sur le chrono, c’est le speaker. L’un d’entre eux annonce déjà l’arrivée imminente du vainqueur du marathon : l’Ethiopien, Berhanu Heye. Course contre la montre, il réussit à battre son propre record personnel, avec un temps de 2h09. Chez les femmes, la Kényane Marion Kibor remporte, elle, sa seconde victoire après celle de 2019, avec un chrono de 2h25. 

Verdict à la ligne d’arrivée

"Les trois derniers kilomètres sont les plus durs", concède Stéphane Marquer. "On a les jambes lourdes. Heureusement que le public est réactif sur cette ultime ligne droite". Lui a passé sans problème le cap des 30 km, moment redouté des sportifs. La course a été agréable pour celui dont le dernier marathon remontait en 2017. "Une bonne reprise !", conclut-il. 

Satisfaction aussi du côté des deux amies marathoniennes, Domitille Lecomte et Julie Labedan, qui ont couru tout le long ensemble et ont réussi à réaliser un temps de 3h18. Elles immortalisent le moment avec le photomaton de l'événement, après avoir récupéré leur médaille et de la nourriture sous les stands tenus par des bénévoles.

Comme la plupart des coureurs, la démarche est raide. Une fois la ligne d’arrivée passée, les corps se relâchent. Certains marathoniens titubent pris en charge par La Croix-Rouge. Épuisés certes, mais souvent, quand les scores sont significatifs, comblés. "Nous sommes des femmes heureuses", concluent Domitille Lecomte et Julie Labedan. Tous viennent de réaliser un exploit.

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