La Rochelle était le troisième port négrier de France au 18e siècle. Ce passé est toujours perceptible dans les rues et le centre-ville. Le Musée du nouveau monde, ancien hôtel particulier construit par les esclaves africains, sert aujourd'hui de site documentaire et pédagogique.
À La Rochelle, la Tour de la Chaîne et la Tour Saint-Nicolas semblent ouvrir grand l'espace de la mémoire. La ville était en effet le second port négrier de France. Dans le centre-ville, les hôtels particuliers de la rue Réaumur témoignent de l'enrichissement par le commerce triangulaire.
Le passé négrier est perceptible aujourd'hui dans toutes les rues de La Rochelle. Ce passé est dans nos rues, dans nos murs mais aussi dans nos musées, explique Jean-François Fountaine, maire de la ville.
Le Musée du nouveau monde est logé dans l'ancien hôtel particulier d'Aimée Fleuriau, l'un des grands négriers de l'époque. Il accueille l'exposition "Un monde créole" qui décrit la vie aux Antilles au 18e siècle.
Un peu paradoxale quand on sait que ce bâtiment était un grand lieu du pouvoir commerçant négrier et qu'il est aujourd'hui transformé en un site documentaire et pédagogique...