Le président du Stade Rochelais rugby n'a pas apprécié l'arrangement conclu entre le président de Montpellier, Mohad Altrad et la ligue. Avec le versement de trois millions, le MHR obtient l'effacement de ses irrégularités salariales.
Il y a des arrangements qui ne passent pas. Celui signé entre le président du Montpellier Hérault Rugby, Mohad Altrad et la ligue nationale de rugby en fait partie. Le club avait, une nouvelle fois, dépassé le plafond de masse salariale autorisée. Pour éviter une sanction de la ligue, il a versé une amende de trois millions d'euros. Et les irrégularités de rémunération sont effacées.
De quoi faire sortir Vincent Merling de ses gonds. Le président du Stade Rochelais estime que le MHR aurait dû être sanctionné sportivement
Le Salary cap manager estun système qui fixe un plafond de masse salariale à ne pas dépasser. il s'agit d'éviter que des clubs riches attirent tous les meilleurs joueurs français ou étrangers avec des salaires bien supérieurs à ceux que les clubs moins riches peuvent offrir.
Ce qui gène aussi certains présidents de club dont Vincent Merling, c'est que l'entreprise de Mohad Altrad est l'un des sponsors de l'équipe de France de rugby. Alors, payer l'amende de trois millions d'euros, c'est reconnaitre qu'il y a eu des irrégularités. Interrogé par nos confrères de l'Équipe, Vincent Merling estime que porter Altrad sur le maillot de l'équipe de France pose, dans ce contexte, un problème éthique.