L’estuaire de la Gironde subit l’érosion de ses berges, sous l’action du vent, du sac et du ressac. Les berges d’une digue ont ainsi été emportées par la marée, la rendant dangereuse à la circulation.
La dernière tempête a laissé des traces. À Saint-Sorlin-de-Conac (Charente-Maritime), ce ne sont pas moins d’1,5 mètres qui ont été avalés par les assauts répétés des vagues.
On est dans un milieu vivant. Les marées grignotent les berges du fait du vent, des rouleaux et du bois mort qui flotte et vient frapper la paroi. Depuis la tempête de 1999, l’érosion se fait de plus en plus active, malgré les différentes réfections qui ont déjà été menées. Mais là ça devient catastrophique. Il devient urgent de faire quelque chose.
C’est important de préserver cette façon de vivre qui est propre à l’estuaire de la Gironde. On a mis donc en place une déviation pour les cyclistes, mais j’ai préféré sécuriser la digue en interdisant son accès aux piétons et aux vélos pour éviter les accidents.
Par la suite, les quatre communautés de communes de l’estuaire entameront des travaux beaucoup plus conséquents pour mettre la digue en sécurité de manière pérenne.
→ Regardez le reportage de Pascal Foucaud et Louis Claveau :