L'entreprise Alstom basée à Aytré en Charente-Maritime doit faire face à une baisse d'activité qui pourrait durer deux ans. Un accord vient d'être signé qui incite les salariés à la mobilité. Un plan de formation et le gel des RTT sont aussi prévus.
L'entreprise Alstom de La Rochelle doit faire face à une baisse de charge qui devrait durer deux ans.
La commande de 55 rames de TGV euroduplex se termine fin 2019 et il faudra attendre 2022 pour démarrer la construction des TGV du futur.
Après plusieurs mois de négociation, un accord a été trouvé.
Mobilité, formation et gel des RTT font partie des solutions retenues pour limiter l'impact de la baisse d'activité selon la direction.
Les syndicats signataires de l'accord estiment qu'"il s'agit d'un moindre mal".
Au délà de ces incitations à la mobilité, Alstom va aussi geler certains jours de RTT en prévision des creux d'activité.Les salariés ne perdront aucun centime sur leurs salaires à condition d'accepter les missions, d'aller travailler dans une entreprise de la région ou d'aller travailler dans un établissement comme Valencienne dans le nord, estime Eric Ballot, Délégué syndical CFE-CGC.
De son côté, le syndicat FO redoute de possibles répercussions sur les cotisations retraite.On a également prévu un plan de formation spécifique de 25 000 heures sur trois ans pour permettre d'anticiper et d'accompagner les salariés pendant cette période, explique Guillaume Chatelin, DRH du site Alstom
Regardez ce reportage d'Ingrid Gallou, Didier Gomez et Sandy Renault.
Intervenants : Eric Ballot, Délégué syndical CFE-CGC, secrétaire du CE; Par tel : Guillaume Chatelin, DRH du site Alstom; Fabrice Cotrel, Délégué syndical FO.
