A la place de l'invité d'honneur, l'organisation du Grand Pavois de La Rochelle a fait le choix de Madagascar. Focus à présent sur lîle d'Iranja, Nosy Iranja, qui commence à sortir de l'anonymat et apparaître sur les radars des tours-opérateurs.
L'îlot d'Iranja, ou île aux tortues, ne fait qu'un kilomètre carré mais son potentiel touristique est immense. C’est un peu le bout du monde, où vous accueille un village de pêcheurs, une plage de sable fin ; les eaux y sont turquoises.
Jusqu'ici préservée des tour-opérateurs et des touristes, l’île voit sa notoriété croître et avec elle, le passage d’étrangers. Comme l'explique un tour opérateur belge dans le reportage ci-dessous : "on a une forte demande maintenant sur Madagascar : c'est une île qui a été intouchée. Quand vous voyez Nosy Iranja, ça se vend tout seul. C'est fantastique, unique." "Après naturellement, ils doivent bien conserver tout cela, reconnaît-il, et espérons que le tourisme soit durable".
Préserver l’île tout en tirant un peu de profit de ce qu’elle a à offrir, c’est l’équilibre parfois compliqué à établir lorsque l’industrie du tourisme découvre une pépite.
Dans l’unique village de l’île, 350 habitants, 40 hébergements sont disponibles pour des touristes de passage. Et chacun, à son arrivée, donnera un euro à la caisse du village. "Ici tous les villageois ne gagnent pas directement de l’argent mais il y a un certain pourcentage qui entre dans la caisse du village. Ici ils ont construits une école, il commence à y avoir des douches publiques", témoigne Abdon Mananjara, un guide malgache.
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