A l'heure où le rugby à quinze veut revoir certaines règles à cause des chocs violents qui provoquent des blessures de plus en plus graves, une alternative existe, le touch rugby. Ce sport d'évitement fait de plus en plus d'adeptes. Pas besoin d'être taillé comme une armoire à glace pour y jouer.
Sur le terrain, au touch rugby, les placages et contact sont interdits. Pour le reste le prinicipe est le même que chez le grand frère à quinze, à savoir porter le ballon derrière un ligne en se faisant des passes en arrière avec quelques subtilités.
Le jeu au pied est aussi interdit, résultat un sport qui va très vite sans temps morts et qui séduit de plus en plus de pratiquants. Le touch rugby est mixte, il mèle aussi novices et pratiquants de rugby réguliers qui viennent chercher d'autres sensations.
"Le Touch a été créé en Australie dans les années cinquante, et la fédération française en 2001. Et du coup, il existe une centaine de club et on compte 3 à 4 000 licenciés. C'est en train de croître en France et en Europe, et même à l'internationale", explique Baptiste Logeais, Président Atlantique touch rochelais et international
En plus le touch rugby est économique, pas besoin de conscruire des poteaux puisque toutes les pénalités se jouent à la main.
Une école du Touch rugby
Avec son club et ses 65 adhérents, la commune de Jarne, en Charente-Maritime, a une idée en tête : lancer une école pour les plus jeunes.
"On va essayer de promouvoir ce sport pour les CM1-CM2 parce que c'est beaucoup moins dangereux. Les mamans hésitent à envoyer leurs enfants au rubgy à cause de tous les pépins et parce que c'est quand même très violent", explique Geneviève Savin Mollard, Adjointe aux sports La Jarne