La 5e édition du Prix de livre Enedis a doublement récompensé le responsable de l'agence de Marennes en Charente-Maritime, Sébastien Griot, dans la catégorie Jeunesse et coup cœur du jury.
Ne lui demandez pas combien il a vendu de livres, combien avait-il de concurrents, Sébastien Griot, n'en a que faire et ne sait pas répondre. Sébastien écrit pour le plaisir, pour lui et pour ses proches. Pourtant cette année, il a envoyé son manuscrit "Les aventures de Doudou" au concours du Prix du livre Enedis, son employeur. Une histoire de 24 pages sur les tribulations d'un ours en peluche débrouillard et voyageur. "Je l'ai écrite il y a trois ans, pour mon fils qui me voyait taper des textes qui n'étaient jamais pour lui. Nous étions alors en vacances en Crète et j'ai imaginé cette histoire, d'une traite", raconte Sébastien Griot.
Début décembre, "Les aventures de Doudou" ont obtenu le prix Jeunesse Enedis. Une jolie récompense pour une histoire née en quelques minutes.
Sébastien n'est pas écrivain dans la vie. Il gère une agence Enedis, celle de Marennes en Charente-Maritime. Bourlingueur avec sa famille, à l'étranger comme en France via ses mutations, ce salarié alimente ses récits grâce à cette vie de voyageur.
Ce premier prix lui permet d'être publié chez Publibook et d'être en vente. "J'ai toujours écrit mais je n'ai jamais pensé me faire publier. J'ai quatre enfants à qui j'ai raconté beaucoup d'histoires quand ils étaient petits. "
Sa fierté de voir son petit livre publié, réside dans l'illustration imaginée par l'une de ses grandes filles de 20 ans qui veut travailler dans l'art. "Du coup, c'est un livre de famille", sourit Sébastien.
Si Doudou a conquis l'âme d'enfant du jury, son autre manuscrit en lice, une nouvelle intitulée American Squale, a obtenu le prix coup de coeur du jury mais sans être publiée. "Cela m'encourage à reprendre le texte pour le transformer en roman", explique le manageur.
Et cela n'aura rien à voir avec Doudou, car Sébastien annonce des personnages schizophrènes, toxicomanes et paranoïaques. Non, vraiment, rien à voir !