Alors que le jeune homme suspecté d'avoir tué sa fille en 2016 à Saint-Trojan doit comparaitre à la fin du mois devant la cour d'assises de la Charente-Maritime, Christelle Renaud remue ciel et terre pour que le procès ne se tienne pas à huis clos.
Le corps de sa fille avait été retrouvé après plus d'un mois de recherches, sous des branchages, tout près du lycée où elle était scolarisée à Saint-Trojan (Charente-Maritime). Alexia avait 15 ans ; son meurtrier présumé était mineur lui aussi.
Trois années ont passé et le procès approche. Il se tiendra les 25, 26 et 27 mars prochain devant la cour d'assises de la Charente-Maritime à Saintes à huis clos.
Ce secret autour des débats est insupportable pour la mère de la jeune fille qui remue ciel et terre pour que l'audience soit ouverte au public.
"J'ai envie que les gens sachent" explique Christelle Renaud qui confie avoir "bossé dur" dans le dossier de sa fille.
Je ne me suis rien épargné, y compris les photos. J'en avais besoin, et j'ai tenu
ajoute celle qui concède ne pas attendre grand chose du verdict : "cela ne me ramènera pas ma fille".
Sa pétition lancée il y a quelques jours sur internet a déjà recueilli près de 1 200 signatures.
Christelle Renaud demande à la justice de l'entendre et d'accéder à sa requête.Depuis le début j'encaisse sans intervenir, et une fois de plus on préfère le protéger plutôt que de nous laisser pour une fois être entourés par chaque personne désirant nous soutenir
"Les droits de l'homme ne s'appliquent pas aux victimes, ni aux familles des victimes. C'est uniquement pour les personnes incriminées. C'est compliqué et c'est dur".