Olivier Falorni : "je ne m'interdis pas des visites inopinées dans les abattoirs"

Le député de la Charente-Maritime, à l'origine de la commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux, souhaite un renforcement des contrôles dans les abattoirs. L'association L214 a révélé hier de nouveaux cas de cruauté dans l'abattoir intercommunal de Mauléon-Licharre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Je ne veux pas que nos abattoirs se transforment en salle de torture"
                                                                     Olivier Falorni



"La traçabilité doit être globale : les règles de transparence qu'on impose aux éleveurs doivent être les mêmes à l'abattage. La transparence ne peut s'arrêter aux portes de l'abattoir", estime le député de Charente-Maritime.

Joint par téléphone, Olivier Falorni fait part de son "écoeurement" devant la cruauté des employés de l'abattoir intercommunal du Pays de Soule, à Mauléon-Licharre. La vidéo de l'association L214 montre des salariés tuer des animaux encore conscients, des veaux se piétiner dans un box d'étourdissement ou encore un agneau écartelé.

Pour le député, ces "actes de cruauté ignobles" ont été "perpétrés avec sadisme et une certaine perversité". Mais il craint que les vidéos tournées à Mauléon, Alès et Le Vigan soient "représentatives d'un certain nombre d'abattoirs en France".
"Pour que l'on n'ait plus ces images abominables", le parlementaire s'est déjà déclaré favorable à "l'installation de caméras dans l'aire d'étourdissement", comme le demandent les associations de protection des animaux. Aux cours de son enquête, le député, qui plaide pour un renforcement des contrôles, ne "s'interdit pas des visites inopinées dans les abattoirs"

"Gandhi disait qu'on reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux", rappelle Olivier Falorni. "Estourbir l'animal avant de le tuer est la règle. Il est impossible de transiger à ce sujet".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information