VIDÉO. Que faire des bateaux ventouses ? La question se pose sur le littoral de Charente-Maritime

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C'est un phénomène qui coûte cher. Les bateaux ventouses occupent des places depuis des années dans les ports de plaisance, mais aucun propriétaire ne paye de redevance. ©France télévisions

On les appelle les bateaux ventouses, ils occupent une place dans un port de plaisance, mais ne sortent jamais en mer. Et bien souvent personne ne paye de redevance. Exemple à Rochefort.

On connait les voitures ventouses qui occupent des places de stationnement sans jamais en sortir au cœur des villes, le phénomène existe aussi dans les ports de plaisance. Dans ce cas, ce sont des bateaux ventouses, ils ne sortent jamais en mer et on a perdu la trace des propriétaires. C'est le constat que fait Jean-Marie le Bras, l'adjoint au maire de Rochefort en charge de l'espace portuaire. "Ce sont des bateaux qui sont stationnés à flot ou à quai et dont les propriétaires ne payent pas la redevance".

Le phénomène n'est pas isolé, il y en a dans tous les ports et c'est un problème constant pour les responsables de la plaisance. Retrouver le nom d'un propriétaire est difficile et prend du temps comme le confie Yves Poinot le responsable du port de plaisance de Rochefort "on a de gros soucis pour retrouver les personnes, parce que ça peut être un abandon complet du bateau, on ne retrouve pas du tout les gens ou bien ça peut être une succession et il n'y a personne pour reprendre le bateau, donc ça part dans le domaine." explique-t-il.

Dans le port de Rochefort, une quinzaine de bateau a été identifiée. Parfois, on retrouve les propriétaires, parfois non "quand on n'a plus de propriétaires, plus de nom, comme la valeur de la créance est supérieure à la valeur du bateau, on doit prendre des décisions. On fait une déchéance de propriété et après les bateaux sont détruits."

Mais dans ces cas-là, la destruction, c'est forcément le port qui la paye. Et cela peut coûter plusieurs dizaines de milliers d'euros. Si on rajoute le manque à gagner sur la place de port qui pourrait être occupée par un propriétaire qui paye, les bateaux ventouses finissent pas coûter très cher. Et ils restent amarrés aux pontons alors que pour le seul port de Rochefort, il faut compter deux ans d'attente pour décrocher une place.

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