Un ancien membre de l'équipe de France de paramoteur, Nicolas Perron, vient de reprendre l'école d'Arvert et il propose de s'envoler au-dessus de la Charente-Maritime. Le paramoteur est une discipline à mi-chemin entre l'ULM et le parapente.
C’est la seule école de paramoteur du département et c’est un spécialiste qui est à sa tête depuis quelques mois. Nicolas Perron, ancien champion de France espoir de paramoteur, vient de reprendre cette structure à Arvert et il y fait découvrir cette discipline entre ULM et parapente. Nicolas Perron, le gérant de "Paramoteur Poitou-Charentes" explique pourquoi le paramoteur a toute sa place en Charente-Maritime.
Comme on manque de relief et de montagnes, on ne peut pas prendre de l’altitude et voler. Les parapentistes, eux, ils vont s’élancer du haut d’une montagne alors que nous, on part du sol et pour quitter la terre, on va se servir du moteur.
Nicolas PerronGérant de "Paramoteur Poitou-Charentes"
Pour Eric Perot, un habitant de Marennes, c’est le jour du baptême de l’air en paramoteur. L’île d’Oléron au loin et les environs de Marennes qu’il connaît si bien, il les découvre à 600 mètres d’altitude comme un nouveau territoire.
On a l’habitude de voir tout à notre niveau et c’est vrai que, vu du ciel, c’est différent. C’est impressionnant et on se rend compte réellement qu’on est tout petit, on n’est pas grand-chose. Ce sont de très belles images. Franchement, c’est trop beau. Je me suis pris pour un oiseau.
Eric PerotAdepte du paramoteur
Mais avant, de quitter la terre, les élèves doivent connaître les bases du pilotage. Et en compétition, les règles sont assez strictes, comme le confie Nicolas Perron : « On a interdiction du GPS, du téléphone. On va voler vraiment qu’avec des cartes, éventuellement des boussoles. Le but, c’est soit d’être le plus précis en navigation ou bien dans le temps… Il y a aussi des manches de vitesse, de précision d’atterrissage. »
L’école de paramoteur d’Arvert dispose d’un site internet. Une centaine de licenciés volent régulièrement en paramoteur en Charente-Maritime et connaissent ainsi de grands frissons.
Reportage de Lisa Macineiras et de Pascal Simon.