Dans une Itw accordée à nos confrères de Sud-Ouest, la ministre de l'Ecologie ne redoute pas d'être écartée du gouvernement. Au contraire, elle estime que : "Même si je voulais partir, on me demanderait de rester"
Un week-end très charentais-maritime pour la ministre de l'Ecologie. Vendredi, Ségolène Royal signait le décret de création du Parc Naturel marin de l'Estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. Elle s'est ensuite rendue à La Rochelle pour monter à bord de l'Hermione en compagnie de Jean-François Fountaine et Olivier Falorni.L'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a ensuite répondu à une longue interview de nos confrères de Sud-Ouest dont il se dégage deux points forts :
1/ En cas de remaniement du gouvernement après la déroute socialiste aux élections départementales, elle est certaine de rester ministre en expliquant : "J'arrive à concilier ce qui paraît inconciliable comme sur la question du nucléaire par exemple. Et ça, c'est grâce à mon expérience de vingt-cinq ans d'élue de terrain et au fait que je ne m'en laisse jamais compter".
2/ Ségolène Royal confirme son opposition au projet d'autoroute A831 entre Rochefort et Fontenay-le-Comte en Vendée. "L'A 831, dit-elle, c'est fini. Il faut être sérieux. Je ne vais quand même pas laisser détruire le Marais poitevin que j'ai toujours défendu."