Assises de Charente-Maritime : incendie volontaire pour un suicide collectif

Les assises de Charente-Maritime jugent depuis ce mercredi une femme de 75 ans et sa fille pour tentative d'infanticide. Elles sont toutes les deux accusées d'avoir mis le feu à la maison familiale à Nieul-sur-Mer pour un suicide collectif, c'était en novembre 2015.

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Marie-José Marquès est âgée de 75 ans, elle est l'une des détenues les plus âgées de la prison de Vivonne. Sa fille Élisabeth Silva est également incarcérée, elle est la mère d'une petite fille de six ans, elles risquent toutes les deux la réclusion criminelle à perpétuité.
 

Les faits

En novembre 2015, alors que la garde de la petite fille, âgée alors de deux ans, a été confiée à son père, un incendie ravage la maison familiale de Nieul-sur-Mer en Charente-Maritime. À l'intérieur, se trouvent Marie-José Marques, Élizabeth Silva, son frère Marc et la petite fille. Les deux femmes adultes et l'enfant sont extraites en vie de la maison, mais sont grièvement blessées, pour le frère, il est trop tard.

Le feu n'a pas pris par accident, la famille a semble-t-il voulu en finir après avoir perdu la garde de la petite fille. C'est en tout cas ce qu'explique la grand-mère. De leur côté, Élizabeth et son frère Marc, un ancien policier de l'Office central de répression du banditisme, sont  tous les deux psychologiquement fragiles, ils développent des théories complotistes et sont atteints de paranoïa. Ils sont persuadés en effet que les services secrets en veulent à leur famille.

Ils auraient donc choisi de mourir tous ensemble pour ne pas perdre la petite fille. L'enfant est aujourd'hui confiée à son père. Et les deux femmes doivent répondre de tentative d'assassinat. Elles reconnaissent avoir pris des médicaments, le soir des faits et en avoir fait prendre à l'enfant, mais elles n'ont en revanche aucun souvenir du projet de faire brûler la maison.

L'état de santé prychologique des deux accusées est au centre des débats qui ont commencé ce mercredi après-midi, comme en témoigne notre journaliste sur place :

 
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