Viols de Mazan : le procès en appel est prévu fin 2025 devant les Assises à Nîmes

Ils seront au moins 17 coaccusés dans le box de la Cour d'assises du Gard, à Nîmes, fin 2025 pour être rejugés dans l'affaire des viols de Mazan. 17 hommes qui ont fait appel de leur condamnation de première instance mais en l'absence de Dominique Pelicot.

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17 des 51 accusés du procès des viols de Mazan font appel de leur condamnation. C'est le procureur général de Nîmes qui l'annonce dans un communiqué de presse, alors qu'expire ce lundi 30 décembre, le délai légal de 10 jours pour faire appel.

Ils seront donc rejugés mais cette fois-ci par un jury populaire et non des magistrats professionnels.

Le parquet général a répondu par un appel dit "incident", c'est-à-dire visant chacun de ces hommes. Cette mesure dispose que s'ils sont à nouveau reconnus coupables, ils peuvent être condamnés à des peines supérieures à celles prononcées par la cour criminelle du Vaucluse, le 19 décembre dernier.

Dominique Pelicot absent

Le principal accusé ne sera pas dans le box, Dominique Pelicot, n'a pas fait appel de sa condamnation, confirme le parquet. Son avocate avait annoncé sa décision ce lundi matin.

Le parquet n'a également pas fait appel de la décision. Il est donc condamné définitivement à 20 ans de réclusion criminelle.

S'il comparaît, à Nîmes, ce sera uniquement comme témoin.

Dominique Pelicot n'en a pourtant pas fini avec la justice. Mis en examen par le pôle "cold cases", il pourrait être jugé pour une tentative de viol en 1999 en Seine-et-Marne, mais surtout un viol suivi de meurtre en 1991 à Paris, celui d'une jeune agente immobilière de 23 ans.

Un procès dans le courant des quatre derniers mois de 2025

Selon ce communiqué, le nouveau procès pour les 17 appels doit se tenir devant la cour d'assises du Gard à la fin de l'année 2025, entre septembre et décembre, devant un jury populaire. Et non, comme à Avignon face à la cour criminelle, composée de cinq magistrats professionnels.

Gisèle Pelicot n'en a donc pas fini avec la justice. Me Antoine Camus, l'un de ses avocats a déclaré : "Elle entend en être et elle se prépare à affronter ce nouveau procès avec la même détermination et le même courage".

Lors de ce procès-fleuve de près de 4 mois, devant la cour criminelle du Vaucluse, Dominique Pelicot était jugé pour avoir drogué sa femme pour la violer et la faire violer par des dizaines d'hommes. Aucun des coaccusés, des hommes de 27 à 74 ans, n'a été acquitté.

La cour a prononcé des peines de trois ans, dont deux avec sursis, à 20 années de réclusion.

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