Un homme a été interpellé et placé en garde à vue à Saintes vendredi lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Il aurait refusé de se soumettre à un contrôle d'identité et aurait frappé des policiers.
Divergences de vues entre l'intersyndicale d'une part et la police et la justice d'autre part. Vendredi lors de la manifetation contre la réforme des retraites à Saintes, un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de cette manifestation, un groupe de personne s'est dirigé vers le lycée Bellevue et a tenté d'y pénétrer. La police est alors appelée par la direction de l'établissement et c'est là qu'un manifestant, agité selon le procureur, aurait refusé de décliner son identité.
Lorsque les policiers lui demandent son identité, il refuse le contrôle et leur adresse des coups sur les bras. Il les agresse aussi verbalement.
Nicolas Septe, procureur de la République de Saintes.
L'homme est alors plaqué au sol et menotté avant d'être conduit au commissariat où il est placé en garde à vue.
Les syndicats de leur côté ont une version différente et demandent la libération du manifestant.
La garde à vue du manifestant a été prolongée. Selon le procureur il risque une peine de prison pour avoir tenté de pénétrer dans un établissement scolaire sans y être autorisé et pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.Nous n'avons pas de témoins qui nous disent qu'il y a eu bousculade. C'est la première fois à Saintes qu'un manifestant est interpellé en marge d'une manifestation. Une manifestation contre la réforme des retraites.
Michel Deshayes, membre du bureau de l'union locale CGT de Saintes.
