Le tribunal de commerce de Saintes a décidé ce jeudi matin la poursuite du redressement judiciaire de Saintronic jusqu'au 2 janvier 2016. L'entreprise emploie 170 salariés.
Saintronic avait été placé en redressement judiciaire en juin dernier à la demande de son directeur Pierre Passet, actionnaire majoritaire et président du groupe Methusa qui a repris en 2014 le secteur "tôlerie et intégration" du groupe GMD (Groupe Mécanique Découpe), l'ancien propriétaire de Saintronic.
Le placement en redressement judiciaire fait suite à la perte soudaine, au début du mois de juin dernier, d'un marché important avec Alcatel, l'un des principaux client de l'usine saintaise.
Inquiétudes des syndicats
Malgré cette décision du tribunal de commerce de Saintes, les syndicats se montrent inquiets et redoutent une cinquantaine de licenciements dans l'entreprise. Une possibilité que la direction ne semble pas écarter aujourd'hui.Saintronic est spécialisé dans la fabrication de tôlerie fine industrielle et est confronté à des difficultés depuis plusieurs années avec un plan social en 2013. Des difficultés qui s'expliquent notamment par le désengagement d'Alcatel, client historique de l'usine saintaise qui essaie désormais de diversifier ses activités.