A Angoulême, l'attaque d'un bus fin septembre interroge. "Il faut se demander comment on en est arrivés là", s'interroge un acteur social de la ville.
A l'origine de l'attaque du bus de la ligne 4 à Angoulême, mercredi 26 septembre, se trouve un règlement de compte. Des jeunes de Soyaux sont venus venger l'un des leurs, corrigé par un autre jeune habitant le quartier de la Grand Fond.
Christophe Monteiro connait parfaitement les deux quartiers. Il habite Soyaux et dirige le centre d'animation jeunesse de la Grand Fond.Pour lui, le profil des auteurs de ces actes de violences pose question.
"Aujourd'hui, on est avec des gamins de 12-16 ans, qui sont peut-être scolarisés", explique-t-il. "Il faut se demander comment on en est arrivés là!"
Ces gamins seraient déconnectés de la réalité. Auparavant, les actes de délinquances étaient majoritairement réalisés par de jeunes majeurs.
L'expérience du quartier où il exerce, incite Christophe Monteiro à croire au bénéfice d'une plus forte présence d'acteurs sociaux sur le terrain.
Il compte aussi sur l'opération de renouvellement urbain pour casser de vieilles habitudes.