La Saft a été reconnue coupable de mise en danger d'autrui pour l'utilisation sans protection de Cadmium, un produit hautement toxique. Seules 16 plaintes sur 74 ont été jugées recevables.
Une mise en danger d'autrui
Dans ce procès, 74 salariés se sont portées partie civile pour mise en danger de la vie d'autrui.Pendant 30 ans, ces hommes et ces femmes ont manipulé du cadmium, respiré de la poussière de cadmium sans aucune protection. Les ouvriers qui travaillent dans l'industrie du cadmium ou du zinc (souvent associé au cadmium) doivent respecter des règles d'hygiène très strictes pour éviter le passage de poussières dans les voies digestives, précautions qui n'étaient pas prises dans les locaux industriels de la SAFT.
Seules 16 plaintes ont été jugées recevables
Le tribunal n'a jugé recevable qu'une petite partie des plaintes, la société a néanmoins été reconnue coupable et devra verser des dommages et intérêts a plusieurs salariés.Sur les 74 salariés, seules 16 plaintes ont été jugées recevables. La société en tant que personne morale est reconnue coupable, ainsi qu'un ancien dirigeant.
Ces 16 salariés toucheront la somme de 2500 euros chacun.
On est loin très loin des 487.500 euros de dommages et intérêts réclamés pour l'ensemble des plaignants.
Les salariés comptent faire appel de ce jugement.