Médecins du Monde organisait, jeudi, une opération nationale de sensibilisation aux conséquences du mal-logement sur la santé. Les militants associatifs se sont allongés sur le parvis de la gare d'Angoulême en signe de protestation.
Un faux campement a été installé jeudi matin sur le parvis de la gare d'Angoulême pour dénoncer les conséquences sur la santé du mal-logement.
A la veille de la fin de la trêve hivernale, l'ONG rappelle qu'"à la rue, toutes les saisons tuent".L'accès à un logement est un préalable à toute démarche de soin et à tout parcours d'insertion des personnes en précarité (F. Savignon)
"L'accès à un logement est un préalable à toute démarche de soin et à tout parcours d'insertion des personnes en précarité", a déclaré Françoise Savignon, présidente de Médecins du Monde, dans un communiqué de presse.
Action symbolique72% des personnes reçues dans les centres d’accueil de Médecins du Monde déclarent avoir un problème de logement. Nous ne pouvons laisser la situation se dégrader sans réagir! #PasDeSantéSansToit >https://t.co/smuSDqS297 pic.twitter.com/huQIH1dd5i
— Médecins du Monde (@MdM_France) 29 mars 2018
L'ONG organisait cette action symbolique partout en France, pour alerter les pouvoirs publics, les institutions et sensibiliser le grand public. Elle estime que l'Etat "se désengage sur le terrain" et "laisse les associations en première ligne", tout en condamnant "les actes citoyens de solidarité".
Dans son communiqué, Médecins du Monde demande à Emmanuel Macron "de respecter les promesses faites et de faire appliquer le droit en vigueur en garantissant un accès à un logement décent pour tous".
Pour la fin de la trêve hivernale, nous avons envoyé au président de la République et son gouvernement des avis de non-expulsion.@EmmanuelMacron, il est temps de tenir vos promesses !
— Médecins du Monde (@MdM_France) 29 mars 2018
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