Cinq gilets jaunes, dont un porte-parole, étaient jugés par le tribunal correctionnel d'Angoulême, ce jeudi 7 février, pour la dégradation de neuf stations services dans l'agglomération angoumoise. Ils ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d'intérêt général.
Cinq gilets jaunes étaient à la barre, ce jeudi après-midi, pour avoir vandalisé neuf stations-service de l’agglomération d’Angoulême dans les nuits du 29 au 30 décembre et du 30 au 31 décembre.Après un mois d'enquête, ils ont été arrêtés entre mardi et mercredi et placés en garde à vue. Ils ont répondu de "dégradations volontaires en réunion" devant le tribunal correctionnel d'Angoulême ce jeudi.
Le tribunal a condamné les prévenus à quatre mois de prison avec sursis, et à 105 heures de travaux d'intérêt général.
Ces charentais de 21 à 33 ans risquaient jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Parmi eux, l’une des figures des gilets jaunes du département, Yoan Lotellier, désigné comme tête pensante de l’action, comme le révèlait La Charente Libre. Le tribunal a décidé d'une obligation de soins, pour lui et l'un des autres prévenus.
Il aurait en effet acheté puis distribué aux autres gilets jaunes des bombes de mousse de polyuréthane, produit injecté dans les lecteurs de carte bancaire et dans certains tuyaux distributeurs des stations-services, dont sept appartenaient à des supermarchés. Certaines d’entre elles avaient dû fermer pendant plusieurs heures.
Par ailleurs, les enquêtes concernant la dégradation des 23 radars fixes de Charente et des horodateurs d’Angoulême sont toujours en cours.