Le simulacre de décapitation d'Emmanuel Macron à Angoulême provoque la polémique

Edouard Philippe a réagi ce dimanche sur son compte twitter suite à la simulation de décapitation du Président de la République qui s'est déroulée à Angoulême. Le premier ministre estime que ce geste doit faire l'objet de sanctions.

Le premier ministre réagit suite au signalement des faits qui se sont déroulés lors de la manifestation à Bourgines à Angoulême.

Ce vendredi soir, un pantin à l'effigie du président Emmanuel Macron avait été décapité lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Angoulême.


Ce dimanche le premier ministre a réagi sur son compte twitter concernant plusieurs faits qui se sont déroulés lors de l'acte VI des gilets jaunes.
Le premier Ministre estime qu'il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales.

Regardez ce reportage de Bruno Pillet, Cécile Landais et Marion Reiler.


Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, condamne également sur Twitter la scène qui s'est déroulée à Angoulême.
 

La préfecture de Charente


Dés hier la préfecture de Charente a publié un communiqué dans lequel la préfète informe qu'elle a signalé au Parquet d'Angoulême les faits qui se sont déroulés à Bourgines.
Dans cette publication la préfète explique qu'"elle a pris connaissance des faits graves qui se sont déroulés vendredi soir à Angoulême lors d’une manifestation de gilets jaunes, et notamment de la mise en scène macabre organisée au parc de Bourgines au cours de laquelle un pantin à l'effigie du président Macron a été décapité. Ces faits portent gravement atteinte tant à la personne qu’à la fonction du Président de la République. Elle tient à les dénoncer avec la plus grande fermeté.
Voici l'intégralité du communiqué de presse.

Communiqué de la préfecture de Charente

  Selon la Charente Libre une enquête a été ouverte par le Parquet d'Angoulême. Jean-David Cavaillé, le procureur de la République, a confirmé à nos confrères qu'il a ouvert une enquête pour "provocation au crime et outrage".
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