Angoulême : la réouverture de l'enquête sur le meurtre de Paquita Parra redonne espoir à la famille

En Charente, 20 après la découverte à Puymoyen du corps calciné dans une voiture de Paquita Parra, le procureur de la République d'Angoulême a décidé de relancer l'enquête sur le meurtre non élucidé de la jeune femme de trente ans. 

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A l'époque des faits, l'enquête n'avait pas abouti et un non-lieu, clôturant l'instruction, avait été prononcé en 2010 mais 20 ans après les faits, la famille de Paquita Parra reprend espoir. Sa mère vit aujourd'hui dans la maison que sa fille occupait au moment où elle a été tuée. "Je crois que si je n'avais pas été ici, je n'aurais pas pu tenir car ici j'ai tout, ses affaires et les miennes" témoigne Carmen Parra. "Je dors dans sa chambre, je crois qu'elle est avec moi. Pour moi, elle est pas morte" ajoute-t-elle.
David Parra, le frère de la victime, veut lui-aussi croire que le dénouement approche mais il reste prudent car les faux espoirs ont été nombreux dans cette affaire pour la famille. 
"C'est inespéré, c'est aussi un espoir pour connaître la vérité car cette affaire est compliquée, tout a été carbonisé. J'ai ressenti beaucoup de choses positives à l'annonce de cette nouvelle" nous avait confié la semaine dernière David Parra, le frère de la victime.


Des papiers découverts dans un bois

La famille de Paquita a été reçue en juillet dernier par Jean-David Cavaillé, le procureur de la République d'Angoulême. Il a alors annoncé que l'enquête allait être relancée car des éléments nouveaux étaient apparus.
Au début de l'année 2018, des élèves d'un collège ont en effet découvert dans un bois de Ma Campagne des effets personnels de la jeune femme. Nos confrères de la Charente Libre indiquent qu'il s'agirait des papiers, en bon état de conservation, de la victime.

Malgré l'ordonnance de non-lieu prononcée en 2010, le procureur de la République d'Angoulême avait décidé en 2015 de réouvrir le dossier. Il avait reçu la famille en 2015 et demandé de nouvelles investigations en 2016. Elles ont révélé " des questionnements nouveaux à travailler" indique Jean-David Cavaillé.
La découverte des effets personnels de la jeune femme début 2018, a permis au magistrat de relancer l'enquête.

Plus d'informations avec le reportage de Jérôme Deboeuf, Cécile Landais et Martine Sitaud : 
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