Les salariés de la ville d'Angoulême étaient en grève ce vendredi 6 avril 2018. Ils dénoncent une réorganisation de leur temps de travail.
Ce vendredi 6 avril 2018, il n'y a pas eu de cantine le midi. En cause ? Des agents municipaux en grève, ils dénoncent une réorganisation de leur temps de travail.
"Ce que veut faire la mairie c'est enlever les acquis sociaux que nos aînés ont eu, c'est-à-dire les jours d'ancienneté, la fameuse journée de solidarité et en face mettre une enveloppe financière de 300 000 euros pour racheter nos gains d'ancienneté et de solidarité", dénonce Didier Brugiére, délégué CFDT personnels de la ville d'Angoulême .
Les salariés ont appris la nouvelle lors de négociations débutées il y a deux mois et qui se trouvent pour le moment dans une impasse.
"Retour en arrière"
"On milite nationalement pour les 32 heures donc on ne peut pas accepter des régressions sur ce sujet. La CGT ne signera ce nouveau protocole que sur des améliorations. Là c'est un retour en arrière qu'on nous propose", martèle Caroline Lacour, déléguée CGT personnels de la ville d'Angoulême.La mairie est surprise de ce mouvement, car selon elle, ces changements n'enlèveront pas d'acquis à ses salariés. Pour l'adjoint en charge du dossier, les personnels doivent se conformer aux 1 607 heures, la durée légale d'un fonctionnaire territorial. Et il n'y aura selon lui pas de contreparties négatives.
"Je ne comprends pas leur mécontentement et je suis très surpris. Ils demandent des choses qui sont déjà faites. On essaye de donner de la souplesse et sur le régime indemnitaire, ils vont tous y gagner", assure François Elie, adjoint en charge des ressources humaines pour la mairie d'Angoulême.
Angoulême compte 1000 employés. Ils étaient une centaine d'employés en grève ce vendredi su les 1 000 que compte la ville d'Angoulême. Les syndicats rencontreront le maire lundi prochain.
