Attaque en mairie d'Angoulême : l'incendiaire présumé mis en examen pour tentative d'homicide, la piste terroriste définitivement écartée

Après un temps de prise en charge médicale et psychiatrique, le quadragénaire, auteur présumé d'un début d'incendie au cœur de l'hôtel de ville, a été entendu par les enquêteurs. Cette audition a abouti ce mardi soir à sa mise en examen et son placement en détention.

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Dans un communiqué de presse, le parquet d'Angoulême donne des précisions sur l'enquête concernant l'attaque menée fin août dans la mairie de la ville par un homme seul, muni de bidons d'essence. Une intrusion suivie d'un début d'incendie, sous les yeux de deux secrétaires. Les policiers municipaux avaient dû faire usage de leur arme à feu pour mettre fin à ses agissements.

Pas de motif religieux

À la suite de ces faits, la garde à vue avait à peine commencé qu'elle avait dû s'interrompre. Blessé par balle à la poitrine, opéré en urgence au CHU de Poitiers, l'assaillant de la mairie nécessitait également des soins psychiatriques. Le personnel médical témoignait alors de propos confus, délirants.

Ce n'est que 12 jours après cette violente intrusion que l'assaillant a pu être interrogé, en milieu hospitalier. À l’issue de cette garde à vue, les motivations restent néanmoins imprécises à ce stade.

Il visait les biens, en l'occurence les locaux de la mairie, et non les personnes qui s'y trouvaient, il n'a pas agi pour un motif religieux.

Stéphanie Aouine

Procureure de la République

Sa mise en examen a été prononcée des chefs de tentative d'homicide sur des personnes chargées d'une mission de service public, tentative d'homicide sur des personnes dépositaires de l'autorité publique et destruction par moyen dangereux. Il est désormais placé en détention.

L'autre enquête concernant le policier municipal ayant fait usage de son arme de service se poursuit, toujours sous la conduite de la Procureure d'Angoulême. L'hypothèse de la légitime défense est privilégiée.

Quand à l'accès quotidien des employés et usagers de la mairie d'Angoulême, il est toujours rythmé par les contrôles de sécurité menés par un prestataire privé : examen des sacs et détecteur de métaux.

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