2020 est l'année de la bande dessinée. Dimanche en Politique s'intéresse au 9e art et ouvre le débat à l'occasion de la 47e édition du festival de la BD d'Angoulême.
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En désignant Angoulême comme membre de son réseau de "Villes créatives" au titre du 9è Art, l’UNESCO consacre 46 années d’engagement de la manifestation en faveur de la bande dessinée, engagement dont la ligne de valeur a toujours été de positionner le Festival dans le champ culturel et comme une forme d’expression artistique à part entière.
Cette nomination valorise également l’implication de tout un territoire, de ses habitants, de ses collectivités et de l’État, pour faire grandir ce Festival aux côtés de ses créateurs, l’Association du FIBD, et de ses organisateurs.
« 2020 année de la BD », c’est le ministre de la Culture, Franck Riester qui l’a dit. Nous allons voir justement quelle est la situation du monde de la Bande Dessinée en France en 2020. Il sera question de la précarité de nombreux auteurs de BD, de leur relation avec les éditeurs. Il sera également question de savoir comment se positionnent les collectivités territoriales vis-à-vis du monde de la BD. Quelle place pour les auteurs ? Le rôle des éditeurs ? La ville d'Angoulême et le département de la Charente profitent-ils de l'économie de la BD ?
À cette occasion, Jérôme Vilain reçoit :
- Gauthier Van Meerbeeck, directeur éditorial aux éditions du Lombard, qui fait partie du groupe d’édition franco-belge média participation, qui compte également dans son escarcelle les maisons Dargaud et Dupuis.
- Stéphane Servais, alias Servain, dessinateur chez Casterman qui publie la série des Holly Ann…
- Franky Baloney, ancien patron des éditions les Requins Marteaux, co-directeur de la collection BDcul