Hygiène et sécurité des détenus : la prison d'Angoulême épinglée par l'Inspection du travail

L'Inspection du travail a relevé -au cours d'une visite inopinée- plusieurs dysfonctionnements dans divers locaux et ateliers où travaillent des prisonniers de la maison d'arrêt d'Angoulême. Information révélée ce jeudi par l'Observatoire international des prisons (OIP).

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La liste des observations effectuées lors de cette visite de contrôle, le 3 novembre dernier, est longue : fils électriques qui pendent au plafond de la lingerie, vétusté des murs et sols d'un atelier où l'ensemble des rampes néons est en non-conformité, absence de ventilateurs dans un atelier où la température peut être particulièrement élevée, chariots chauffants défaillants en cuisine où les parties sous tension de l'armoire électrique ne sont pas protégées, armoire de stockage de produits dangereux située dans le même local que des denrées alimentaires sèches...

L'Inspection du travail, dont la dernière visite à la maison d'arrêt d'Angoulême datait de septembre 2012, a demandé au directeur de la maison d'arrêt de lui "communiquer dans un délai de deux mois" les dispositions qu'il compte prendre à la suite des observations formulées. De son côté, l'OIP souligne dans un communiqué que, parmi les manquements constatés, "certains avaient déjà fait l'objet d'un signalement à l'issue de la visite de 2012". 

Travailleur sans contrat, un détenu ne bénéficie pas de la protection du droit du travail, mais l'Inspection du travail peut intervenir en prison pour contrôler l'application des règles d'hygiène et de sécurité, rappelle l'OIP.
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