Il y a deux jours, deux adolescents sont accusés de s'être introduits dans un lycée à Angoulême et d'avoir agressé une professeure et un élève. Rapidement interpellés, les deux individus ont été déférés au parquet ce samedi 20 janvier.
Dans un communiqué, la préfecture d'Angoulême a fait savoir que les jeunes mis en cause dans l'intrusion au lycée Marguerite-de-Valois à Angoulême ont été déférés au parquet. "Ils vont être poursuivis pour des faits de violences aggravées, commises en réunion, dans un établissement scolaire et avec usage d’armes, en l’occurrence des bombes lacrymogènes, et ce, au préjudice de deux victimes."
L'un des deux jeunes, un mineur de 15 ans, n'a pas d'antécédent judiciaire. Mais un placement sous contrôle judiciaire avec un accompagnement éducatif et une interdiction de demeurer en Charente a été requis.
Le deuxième interpellé est un jeune homme âgé de 17 ans, connu des services de justice. "Il se trouvait en non-respect de son précédent contrôle judiciaire prononcé dans le cadre d’une affaire pour des faits similaires", révèle la préfecture. Un placement en détention provisoire a été requis. Les présentations devant le juge des enfants et le juge des libertés et de la détention sont en cours.
Concernant les violences au lycée Jean Albert Grégoire à Soyaux, quatre individus sont en garde à vue prolongée afin de permettre la poursuite des investigations et l’éventuelle présentation des auteurs au parquet. "L’enquête ouverte suite aux faits survenus devant le Lycée professionnel Jean Caillaud à Ruelle-sur-Touvre se poursuit en flagrance", ajoute la préfecture.
Une professeure d'EPS et un élève agressés
Le jeudi 18 janvier, deux personnes se sont introduites dans ce lycée du centre-ville d'Angoulême et ont porté un coup au visage d'une professeure d'éducation physique et sportive (EPS). Ils ont également blessé un élève avec un tir de lacrymogène.
La police est intervenue et le lycée a dû être confiné. Les élèves sont restés enfermés dans leur salle de classe une partie de la matinée.
Deux jeunes ont rapidement été interpellés. Au cours de leur audition, ils ont avoué avoir agi dans une logique de règlement de comptes. Ils n'avaient aucune intention contre la professeure blessée, mais visaient l'élève.