En visite aujourd'hui au centre éducatif fermé d'Angoulême, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a dévoilé son plan visant à créer une vingtaine de nouvelles structures de ce type. L'une d'elles devrait voir le jour en Charente-Maritime.
Créés en 2002, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, les Centres Educatifs Fermés sont une alternative à l’incarcération des mineurs. Dans ces lieux, ils bénéficient d’un accompagnement éducatif et médico-psychologique renforcé. Sont accueillis des jeunes de 13 à 18 ans, ayant commis des crimes ou des délits, multi-récidivistes, pour une durée de 6 mois renouvelables une fois.
Un projet en Charente Maritime
Il existe aujourd'hui 51 structures de ce type en France, chacune prenant en charge de 8 à 12 mineurs. Dans un contexte d'augmentation du nombre de mineurs incarcérés, le programme porté par Nicole Belloubet prévoit d'en créer une vingtaine de plus. Certains appels à projet sont déjà en cours, d'autres devraient suivre. Celui qui concerne la Charente Maritime sera confié au secteur associatif habilité (qui gère déjà 34 des CEF existants).
Ces centres, dits de "nouvelle génération", devraient comprendre un volet ré-insertion plus développé.