Alors que s'ouvre le 43éme festival international de la bande dessinée d'Angoulême, coup de projecteur sur un art qui attire de plus en plus de jeunes dessinateurs mais qui pourtant n'échappe pas à la crise. À Paris, une école privée de BD a ouvert ses portes il y a un an.
La BD attire de plus en plus de jeunes dessinateurs mais il est difficile d'y faire son trou et d'y gagner sa vie car le secteur subit lui aussi la crise. Selon l'association des critiques de bande dessinée, en 2015, 1 399 auteurs francophones réussiraient à vivre de leur création. Beaucoup tentent néanmoins l'aventure.À Paris, l'année dernière, le groupe Delcourt-Soleil, numéro deux du secteur et l'école privée de dessin Brassart ont créé leur académie. Elle forme les jeunes auteurs à tous les métiers du neuvième art : croquis d'après nature, histoire des arts, mais aussi techniques de narration ou de storyboard. Le cursus dure trois ans, à raison de 6 500 euros de frais de scolarité par an.
Voyez le reportage de Yann Salaün, Francis Tabuteau et Alexandre Liégard (intervenants : Marion Armiganian, éditrice; Ermeline Janicot, étudiante en deuxième année; Eric Dérian, coordinateur pédagogique de l'Académie Brassart-Delcourt; Kévin Roversi, étudiant en deuxième année)