VIDEO. Les vergers charentais confrontés à la hausse du prix de l'électricité

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Nouvelle hausse en perspective pour les consommateurs, celle des fruits. Les producteurs sont confrontés à une forte augmentation du coût de l'électricité et n'auront sans doute pas d'autre solution que d'augmenter les prix à la vente. ©France télévisions

Nouvelle hausse en perspective pour les consommateurs, celle des fruits. Les producteurs sont confrontés à une forte augmentation du coût de l'électricité et n'auront sans doute pas d'autre solution que d'augmenter les prix à la vente.

De 20 à 40 centimes supplémentaires par kilos de pommes ou de poires, c'est sans doute ce qui attend les consommateurs. La récolte est terminée et dans ce verger de La Faye en Charente, elle est correcte mais pas exceptionnelle. Pour stocker les 300 tonnes cueillies, il faut des chambres froides et qui dit chambre froide dit électricité. Avec une facture qui risque de passer de 3.000 à 10.000 euros, Caroline Sarrazin, la productrice ne voit pas comment elle peut s'en sortir sans augmenter les prix l'année prochaine : "Je vais tenir le coup cette saison, on a eu une petite récolte, alors les chambres froides seront allumées moins longtemps. Mais il faut absolument que je trouve une solution pour la saison prochaine sinon je ne tiendrai pas et je ne souhaite absolument pas travailler juste pour payer l'électricité" explique-t-elle.

Pour les producteurs les frais d'électricité sont incompressibles, il est impossible de se passer de chambre froide.

L'État devrait prendre en charge 10 à 20% des factures énergétiques mais ça ne sera pas suffisant. Le président de l'Association Nationale Pommes Poires, Daniel Sauvaître en appelle à la solidarité des consommateurs." Pour mieux anticiper, il vaut mieux que l'on répercute et qu'on augmente les prix pour permettre au maximum aux vergers de rester en vie. Parce que si ça n'est pas le cas, demain on aura réellement des étals qui vont manquer de fruits et de légumes parce qu'on n'aura pas su limiter les dépôts de bilan et les pertes d'activités".

Mais avec une inflation qui dépasse les 6% sur le mois d'octobre, il n'est pas certains que les consommateurs soient prêts à payer encore plus cher.

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