Selon des révélations de Mediapart, Xavier Bonnefont a touché des allocations-chômage pendant quelques mois alors qu’il était maire d’Angoulême. Le site d'actualité pointe du doigt une faute morale qui n'est cependant pas illégale.
Xavier Bonnefont aurait touché des allocations-chômage pendant quelques mois alors qu’il était maire d’Angoulême, c'est en tous cas ce que révèle Mediapart dans son édition du 11 mars. "Bien que légal, ce cumul pose question" précise le site d'actualité.
À quatre jours des municipales, ces révélations pourraient mettre en danger Xavier Bonnefont alors que le candidat à sa réélection soutenu par LREM part favori de ce scrutin.
Dans cet article intitulé « Elus à plein-temps et payés par Pôle emploi », Médiapart estime que "légalement rien ne peut lui être reproché" dans la mesure où la mandat d'élu local ne constitue pas une activité professionnelle".
Le site d’information en ligne a eu accès à des documents qui démontrent que les maires d'Angoulême et de Bordeaux ont touché ces allocations alors qu'ils occupaient des responsabilités locales de premier plan.
2.185 euros d'allocation-chômage par mois
Xavier Bonnefont avait commencé par auto-augmenter son indemnité de maire de 62% après son élection en 2014, pour être maire à plein temps avec un salaire de 4.182 euros brut par mois. Selon Mediapart en 2015 se sont ajoutés 2185 euros d'allocation-chômage par mois.Selon nos confrères de La Charente Libre, le maire d'Angoulême admet les faits mais réfute la faute moral. Xavier Bonnefond estime qu'il s'agit "d'une attaque qui s'inscrit dans une stratégie d'opposition à la veille des municipales".
Sur sa page Facebook, Xavier Bonnefont apporte des éléments suite à la publication de l'article de Médiapart de ce 11 mars.