C'est un courrier adressé aux 2200 salariés de Leroy-Somer par le groupe Emerson qui a mis le feu au poudre. Des "études alternatives stratégiques" sont évoquées pour les usines qui fabriquent des moteurs et même si Emerson ne parle pas de vente dans l'immédiat, l'inquiétude s'est installée.
Peu de réactions officielles à cette annonce au sein de l'entreprise, selon nos confrères de La Charente Libre qui dévoilent que cette annonce a "abasourdi" les 2200 employés de Leroy-Somer. Il faut dire que celle filière qui fabrique des moteurs et des alternateurs représente quasiment 4000 emplois.Pour l'instant, la direction reste prudente et réfute l'information selon laquelle elle serait en tractation avec un groupe asiatique qui souhaiterait reprendre cette activité. Elle précise aussi que "ce processus prendra du temps et s'étendra jusqu'au mois de septembre 2016" en ajoutant qu'à ce jour "aucune décision n'a encore été prise".
Hier les délégués du personnel ont posé de nombreuses questions dans le comité de groupe auquel assistait le président d'Emerson pour l'Europe. Il n'est pas sûr qu'ils soient sortis réconfortés par les explications données.Le communiqué d'Emerson :
"Emerson a annoncé hier qu’entre autres initiatives de repositionnement, le groupe explore actuellement des options stratégiques pour ses activités alternateurs industriels et systèmes d’entraînement et production d'électricité. Ce processus prendra du temps -il s’étendra peut-être jusqu’au mois de septembre 2016. Aucune décision n'a été prise pour l’instant. D’ici là, nous poursuivons nos activités au même rythme. Les activités concernées ont un énorme potentiel et vont continuer à se développer quelle que soit l'issue de ce processus. Nous continuerons à répondre aux besoins de nos clients et à tenir nos employés informés régulièrement. L’information d’une vente à une groupe asiatique est inexacte".