Pour le défilé du 14 juillet, l'espace aérien de Paris était surveillé par deux drones. L'un d'entre eux était piloté à près de 450 km de là, depuis la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, en Charente.
C'est la première fois qu'un engin de ce type est utilisé sur le territoire national dans le cadre d'une mission opérationnelle.
C'est un drone Reaper, de fabrication américaine. D'un coût unitaire estimé entre 13 et 16 millions d’euros, il sera amené à remplacer les Harfang.
L'escadron de drones de l'armée de l'air, basé à Cognac, compte aujourd'hui 10 appareils : 6 drones Reaper (5 à Niamey, et 1 à Cognac), et 4 drones Harfang, appareils d'une génération précédente.
Caméra HD embarquée, caméra infra-rouge, radar, c'est un concentré de haute technologie.
"Il vole deux fois plus vite que les anciens, vole plus haut, est plus silencieux", s'enorgueillit le Colonel Vincent Coste, commandant de la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard.
Parti à 7h de l'Escadron vendredi matin, le drone de 20 mètres d'envergure est rentré avant 15h à la base militaire.
Reportage de Opale Von Kayser, Eric Vallet et Philippe Ritaine - Intervenants : capitaine Sébastien, pilote du drone Reaper / Colonel Vincent Coste, commandant de la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard (16)