2024 sera l'année de Jeux Olympiques de Paris. Certains départements qui n'accueillent pas de compétitions pourront cependant voir passer la flamme. À condition de payer. Et le prix fait polémique.
C'est l'un des événements les plus suivis dans le monde avec le Tour de France et la coupe du monde de football, les Jeux Olympiques seront à Paris en 2024. Outre Paris et l'Île de France, plusieurs départements ou territoires pourront accueillir des manifestations, comme Marseille, Tahiti et des stades comme celui de Bordeaux, Lille, Nantes, Saint-Étienne, Lyon et Nice.
Mais pour que la fête soit nationale, les départements peuvent aussi faire acte de candidature pour accueillir le passage de la flamme Olympique. Et là, les choses se corsent un peu. Parce que c'est payant, ce qui paraît logique, mais la facture est salée. 150.000 euros hors-taxes, soit un budget au total de 180.000 euros pour un simple passage.
Pour certains départements, c'est "non"
Devant une telle somme, certains départements ont décidé de ne pas faire acte de candidature. C'est le cas par exemple en Haute-Vienne. Le président du conseil départemental, Jean-Claude Leblois le confiait à nos confrères du Figaro :
«Je voyais ce passage dans notre département comme une récompense aux initiatives locales des bénévoles. Le prix qui est demandé, c'est une somme qui fait peur et qui est importante pour le budget de notre territoire».
De nombreux autres départements lui ont emboîté le pas, la Loire atlantique, l'Indre-et-Loire, la Creuse, le Lot-et-Garonne, pour ne citer qu'eux.
Dans la région les réactions sont à l'opposé. Le département des Deux-Sèvres se dit prêt à accueillir la flamme olympique "à bras ouverts" y voyant "une chance pour le département".
En Charente-Maritime, même chose, on estime que les retombées pourraient être similaires à celles de trois étapes du Tour de France. Á ceci près que la couverture médiatique n'aura pas la même amplitude.
Dans la Vienne, c'est oui également, le département a été l'un des premiers à poser sa candidature.
Enfin, en Charente, c'est un oui, mais ! Le conseil départemental a fait acte de candidature, sous réserve que le budget permettra de payer une telle somme.