En Nouvelle-Aquitaine la gendarmerie a constaté cette année près de 2000 infractions relatives aux déchets sauvages. L'opération "territoire propre" lutte contre la délinquance environnementale et fait intervenir du sept au onze octobre près de 700 militaires sur les 12 départements de la région pour contrôler et verbaliser ces pratiques illégales.
Puni d'une amende allant jusqu’à 75 000€ par le Code de l'environnement et de deux ans de prison maximum, le dépôt sauvage de déchets est pourtant en constante augmentation en Corrèze.
On définit l'acte par un abandon illégal d'ordures ménager entraînant une accumulation polluante dans des espaces publics et privés. Un fléau environnemental qui entraîne des risques de pollution des cours d'eau et des nappes souterraines. Tout l'écosystème alentour en pâtit.
Constater les dégâts
Une quarantaine d'enquêteurs corréziens formés dans les casernes aux fraudes environnementales ont été missionnés début octobre pour scruter les zones polluées. Une opération qui s'effectue à bord d'un hélicoptère, moyen le plus efficient d'après l'adjudant-chef de la Brigade de Tulle.
L'hélicoptère est un moyen matériel qui nous permet de couvrir des zones assez vastes. Du ciel, il est plus facile de constater l'ampleur des dégradations. C'est un gain de temps et d'efficacité.
Adjudant-chef David, brigade de Tulle
Vus d'en haut, les enquêteurs observent une liste non exhaustive de débris allant de l’épave, aux meubles en passant par des vêtements. Après avoir ciblé les zones, la brigade enquête et remonte la trace des potentiels fautifs.
L’objectif est de détecter et de sanctionner les entreprises et les particuliers qui ne respectent pas la législation liée à l’abandon ou au dépôt illégal de déchets, mais aussi de faire de la pédagogie auprès de la population.