Aucun abattoir du département n'a tué de moutons selon le rite spécifique ce vendredi 31 juillet, faute de compromis entre respect du bien-être animal et demande du Coran.
C'est l'une des journées les plus importantes de la religion musulmane : l’Aïd el Kébir, une commémoration de l’épisode du sacrifice d’Abraham, rapporté dans le Coran.
Cette célébration mêle une grande prière et des sacrifices traditionnels de moutons, et elle donne lieu à un repas de partage avec les proches et des personnes dans le besoin.
Le problème en Corrèze concerne l’abattage rituel d’un ovin. A Ussel, seul abattoir du département qui pratique cet abattage particulier, un appareil endort les ovins avant l’égorgement. Mais pour l’Islam, il faut tuer un animal conscient.
Les modes opératoires évoluent (…), nous prenons soin au maximum des animaux pour que le compromis puisse être trouvé entre le respect du rite et le bien-être des animaux. Là, on n’a pas pu le trouver.
Conséquence : les bouchers halal ont dû se fournir dans des abattoirs où les imams sont plus conciliants, notamment à Limoges.